Entreprises : pourquoi recueillir l’avis de vos parties prenantes ?

Pour une entreprise, les échanges réguliers et proactifs avec toutes ses parties prenantes soutiennent la démarche de progrès continu et sont primordiaux pour réussir une démarche RSE. Car l’innovation s’inscrit aujourd’hui aussi dans ce qu’on pourrait appeler le « partage d’expertise. » Mais qui sont ces partenaires ? Comment améliorent-ils la compétitivité et l’image d’une entreprise ? Green Opinion donne des éléments de réponse.

1. Des parties prenantes à tous les niveaux

Il n’existe pas de définition exacte pour définir qui sont les parties prenantes d’une entreprise. Une façon simple pour les identifier serait de dire qu’il s’agit de tous les acteurs qui sont de près ou de loin liés au bon fonctionnement de la société. La période où la prise de décision n’intégrait que ses actionnaires est révolue. Et tant mieux ! Car les enjeux sociaux et environnementaux sont aujourd’hui plus présents que jamais, et la concertation s’impose à chaque organisation. C’est d’ailleurs une des conditions préconisées par la norme ISO 26000, qui invite toutes les entreprises souhaitant mettre en place une stratégie RSE de le faire en intégrant activement leurs parties prenantes. Ces dernières peuvent être :

  • les décisionnaires internes (dirigeants, salariés, actionnaires) ;
  • les partenaires de travail externes (fournisseurs, sous-traitants) ;
  • les communautés et autorités locales (associations, ONG, collectivités) ;
  • les clients finaux.

En intégrant tous ces acteurs dans des engagements à action positive, l’entreprise en ressort renforcée à tous les niveaux.

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2. Mobiliser l’ensemble des partenaires

La performance financière (mais également extra financière) implique aujourd’hui de collaborer avec tous ceux qui auront un impact sur le core business. On ne travaille plus aujourd’hui comme on le faisait il y a trente ans. La transparence est une composante centrale de la stratégie des sociétés. Dans son baromètre « La RSE vue par les dirigeant.e.s d’entreprise », Ekodev rapporte que pour 25% des organisations, la RSE est intégrée au business model et elle influe sur les relations avec les parties prenantes.

Le travail collaboratif, la transparence et la prise de responsabilités s’imposent à l’entreprise comme à ses parties prenantes. La crédibilité et son image dépendent non seulement des consommateurs, mais également de ses fournisseurs, sous-traitants, etc.

Enormément d’entreprises l’ont bien compris aujourd’hui et collaborent avec leurs parties prenantes afin de soutenir une démarche de progrès continu tout en renforçant leur ancrage territorial. Ce travail peut porter sur les aspects stratégiques mais aussi sur la RSE : réflexion sur des valeurs communes, mise en place d’actions éthiques, effort conjoints pour limiter l’impact des activités sur l’environnement etc. Quelques exemples :

  • L’assureur AXA a mis en place depuis 2014 un comité consultatif qui se réunit deux fois par an avec ses parties prenantes pour aborder des sujets variés (sécurité des données, risques climatiques, stratégie commune, etc.) ;
  • Areva organise des réunions avec ses partenaires et filiales installés à l’international pour avoir une vision culturellement différente sur sa stratégie de l’entreprise ;
  • Depuis 2007, SUEZ organise régulièrement des sessions de dialogue avec toutes ses parties prenantes (internes et externes), sur les enjeux climatiques, sociaux et environnementaux de leurs activités.

Ce travail commun permet aux entreprises d’intégrer les attentes et recommandations de leurs partenaires pour qu’ils contribuent à l’élaboration de projets innovants en phase avec les attentes de la société et, donc, des consommateurs.

3. Évoluer vers une économie du bien commun

Le dialogue avec les parties prenantes est une composante essentielle d’un projet de progrès continu. Il identifie les axes d’amélioration et met au premier plan l’importance du dialogue environnemental, au cœur des attentes des consommateurs. Le « citoyen client » est aujourd’hui en quête de sens sociétal. Il veut un avoir un impact positif, et si le produit qu’il achète correspond à ses attentes, il le fera savoir. Mais l’inverse est aussi vrai.

Selon le baromètre 2020 « Contributing » de l'Agence W avec l'Institut CSA, plus d’un Français sur deux (53%) indique porter une grande importance à la transparence des informations d’une entreprise. Même constat pour les candidats en recherche d’emploi, 57% estimant que la priorité d'une marque doit être la recherche de sens et la contribution positive sur les enjeux de la société.

Parce qu’elles sont au cœur de la vie de beaucoup de Français, les entreprises ont un rôle central dans la mise en place d’une économie du bien commun. Elles y parviennent en répondant à la demande de leurs clients, en coopérant intelligemment avec leurs fournisseurs, mais aussi en valorisant et en développant les compétences de leurs collaborateurs. A ce titre, la formation des salariés ne doit pas être négligée.

4. Mieux valoriser les compétences

Une étude Cegos de mai 2021 menée auprès de 1000 collaborateurs dévoile des chiffres intéressants :

  • 71 % des répondants aimeraient avoir plus de pédagogie sur le rôle qu’ils peuvent exercer en matière de RSE et disposer de plus de formations sur les actions qu’ils pourraient mener ;
  • 20% indiquent pourtant n’avoir bénéficié d’aucune formation ces trois dernières années ;
  • 39% ont été sensibilisés, mais sans avoir recours à une vraie formation ;
  • 5% seulement ont suivi une formation sur la façon d'intégrer la RSE à leur métier.

Il reste donc du chemin à parcourir ! D’autant plus que selon une étude américaine menée par la Rutgers University, les employés engagés directement dans des actions de RSE sont deux fois plus nombreux à se dire satisfaits de leur travail.

Le rôle des organismes de formation est à ce titre central, puisqu’il fait progresser les salariés et offre à l’entreprise des collaborateurs plus motivés et engagés, ainsi que des ambassadeurs de choix pour parler en bien de leur société. Pour les entreprises, la cotisation de formation professionnelle - gérée par des Opérateurs de Compétences (OPCO) -  doit donc être vue comme un investissement. Non pas comme une dépense. Instaurer une culture de la confiance, valoriser les initiatives des collaborateurs et leur donner des responsabilités en matière de RSE sont les meilleurs atouts pour  développer l'engagement et la productivité des employés sur le long terme.

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