5 secrets pour devenir un bon community manager

Devenir un bon community manager ne s’acquiert pas simplement en discutant sur les réseaux sociaux ou en devenant influenceur. Il s’agit d’un vrai métier, une formation en marketing digital, dont les entreprises ont de plus en plus besoin.

Cela peut vous mener à conseiller un influenceur pour que sa communauté s’agrandisse, mais pas seulement. La majeure partie du travail consiste à comprendre les valeurs de votre client ou de votre entreprise, afin de définir une stratégie sur les réseaux sociaux.

En effet, devenir un community manager professionnel, ce n’est pas prendre des selfies, les poster sur Insta en faisant des placements de produits hasardeux… C’est un peu plus compliqué que cela.

Vous devez comprendre le fonctionnement des algorithmes, les spécificités de chaque réseau social, de chaque canal. Voici donc, quelques conseils pour démystifier cette profession qui génère tant d’intérêt, et vous préparer au mieux à la réalité.

Quels sont les secrets pour devenir un bon community manager ? Je me laisse 6 minutes pour répondre à vos questions…

Devenir un bon community manager, c’est comprendre les spécificités de chaque réseau social

Si certaines personnes font effectivement le buzz sans avoir rien prémédité… Faire le buzz ne se fait pas par hasard. Vous ne pouvez pas faire n’importe quoi. Je ne vous rappelle pas les risques d’une mauvaise communication, d’un mauvais élément de langage ou d’un comportement qui nuit à l’image de votre client.

Prenons par exemple, dans un contexte politique, le mot “racaille”. Il est connoté de droite et serait tout à fait déplacé dans un contenu destiné à la gauche. De même, vous avez vu l’enfer que peut provoquer un mauvais buzz…. Il n’y a qu’à regarder les débordements dont ont été victimes Benjamin Ledig (pour avoir twerké dans une église) et Aquababe, un Youtubeur qui avait dévoilé des informations apparemment embarrassantes sur Poupette Kenza.

Plus généralement, vous ne pouvez pas dire n’importe quoi avec le nom de votre entreprise… Ne serait-ce que pour éviter une attaque en diffamation ou autre. Nuire à l’image de votre entreprise n’est pas possible… C’est, assurément, la meilleure manière d’être blacklisté dans le milieu.

Alors, oui, l’audace paie parfois. On pense à ce monsieur, Bernard, demandeur d’emploi, cadre en communication. Chômeur, à court de solution, il diffuse son histoire dans la presse locale et a affiché son CV sur un panneau publicitaire. Tout n’était pas au point, mais cela peut porter ses fruits. Gardez à l’esprit que vous n’avez pas le droit à l’erreur.

Utiliser les leviers marketing avec parcimonie pour créer une communauté engagée

Comme dit précédemment, vous devez connaître les leviers du marketing digital et leurs enjeux sur le bout des doigts. Cela ne signifie pas que vous devez les utiliser à tout va. Prenons l’exemple de deux articles, rédigés par mes soins. Je vous laisse comparer.

  • L’histoire de Roy, un chien staff de deux ans, promis à l’euthanasie, faute de place à la fourrière.
  • L’histoire de Marie, victime d’inceste par son père et placée par le juge chez ce dernier.

Les deux sont tristes, très tristes. Mais… Regardez bien.

Comme vous pouvez le voir, Marie ne suscite pas autant d’émotion que Roy, le staff. Pourtant, mon dossier de presse a été repris en procédures internationales pour l’ONU. L'histoire de Marie a fait 4 fois moins de vues en deux ans que Roy en trois mois… (voir

La raison est simple : j’ai utilisé le levier marketing de l’urgence, “24h pour agir !” avec la photo du chien.

Pourquoi n’ai-je pas fait pareil avec Marie ? Tout simplement parce qu’on parle d’une petite fille, et non d’un chien. On ne “vend” pas une affaire de viols sur mineurs. On ne fait pas le buzz sur ces thématiques : on fait des documents utiles et on fait preuve d’éthique. Les leviers marketing ne peuvent pas être utilisés partout. Votre déontologie sera, à terme, plus profitable qu’un mauvais buzz.

Maîtriser les algorithmes pour devenir le meilleur des community managers

Comme toutes les professions du web, vous serez forcément soumis, à un moment ou à un autre, aux algorithmes. Pour faire bref, quel que soit le réseau social, ils se basent sur quelques éléments communs :

  • Les réactions générées dès la première heure de diffusion,
  • La présence d’images (qui entraînent forcément un plus grand nombre de vues),
  • L’optimisation et la présence dehashtags,
  • Votre physique (c’est vrai pour Tiktok, qui en tient compte… Il a des critères de beauté qu’on pourrait dire, assez embêtants en termes d’éthique),
  • La fréquence de vos posts,
  • Le nombre de partages,
  • Le nombre d’abonnements qui en découle.

En bref, quand vous postez une image ou autre, elle est proposée à un premier cercle de personnes. Si elles commentent, partagent ou likent, alors le contenu sera jugé qualitatif et proposé à un nombre plus important d’internautes.

C’est la mécanique du buzz.

Identifier les spécificités des différents réseaux sociaux

Vous l’aurez sûrement remarqué, on n’échange pas de la même manière sur LinkedIn, Facebook ou encore Instagram et Snapchat. Chacun présente ses propres intérêts, et on n’y rencontre pas les mêmes personnes.

L’idée n’est pas d’être omniprésent sur tous ces réseaux. C’est même déconseillé. Mieux vaut savoir où votre cible “traîne”, quels sont ses canaux de prédilection, et choisir les 2 plus pertinents. Si par exemple, vous ciblez les jeunes, il peut être intéressant de miser sur Insta, TikTok ou Snapchat. Les générations antérieures sont plus présentes sur Facebook. Les professionnels ne jurent que par LinkedIn et Twitter.

De même, vous ne ferez pas le buzz de la même manière si vous voulez passer par LinkedIn (qui demande des sources, des documents, des liens, une expertise), que sur Instagram, où une simple vidéo truquée peut générer un trafic colossal.

Tout cela s’apprend. Vous devez aussi maîtriser différents outils, comme Canva ou encore Prestashop.

Certaines techniques d’écriture enseignées dans le marketing digital sont bien utiles, comme le copywriting.

Tout cela doit s’inscrire dans une stratégie plus globale,  que vous déterminerez en temps et en heure. Certains, comme Temu (on y revient !) sont agressifs. D’autres misent sur la transparence. C’est, à mon sens, la voie royale vers une fidélisation des clients.

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Découvrir sa cible pour devenir un bon community manager

Connaître sa cible est la base du marketing digital. Vous devez connaître :

  • ses freins : pourquoi achète-t-elle sur un site et pas un autre, quels sont les éléments qui la rassurent suffisamment pour qu’elle ose rentrer ses coordonnées bancaires…
  • ses envies : quel est le besoin, de quoi votre futur client a-t-il envie, quel est son problème ?
  • son comportement en ligne : quelles sont ses habitudes de dépenses, le montant de son panier moyen, la fréquence de ses achats…
  • son profil : niveau social, diplôme, statut social, âge, sexe, activités, nombre d’enfants, situation matrimoniale….

Grâce à cela, vous créez ce qu’on appelle un persona. C’est un portrait robot du client type que vous souhaitez atteindre. Il doit être particulièrement fin : vivez cible, mangez cible, respirez cible, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus aucun secret pour vous.

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Faire preuve de cohésion avec l’équipe marketing digital

Car oui… Si vous n’êtes pas raccord avec l’identité de marque de votre entreprise, il y a aura un décalage que les clients n'apprécient pas. Cela portera forcément préjudice à votre client ou à votre employeur.

Pour cela, vous devez non seulement comprendre votre cible, comme nous l’avons évoqué précédemment, mais aussi comprendre les enjeux et les objectifs de votre mission de community management.

Je vous recommande, et cela n’engage que moi, de préférer une communauté de taille moyenne plutôt que de viser les millions de followers. Un groupe de personnes un peu moins important génère un engagement plus fort et, in fine, dépense plus d’argent.

De même, il est fondamental d’assimiler les valeurs, les piliers, le moteur de l’entreprise pour laquelle vous communiquez. Les premières semaines de collaboration seront assez intenses, vous devrez rectifier le tir assez souvent et “calibrer” votre rédaction… Tout sera rapidement assez fluide, et vous pourrez rédiger en mode semi-automatique, sans vous poser de questions ni nécessiter de retouches par dizaines !

Un peu de patience, une bonne dose de créativité, beaucoup de travail et tout sera parfait. Je vous en dis plus en formation payante, n’hésitez pas à me solliciter.  

Je ne vous laisse évidemment pas partir sans répondre à la question de fond… Celle que tout le monde se pose !

Comment devenir community manager et en vivre ?

La rédaction web SEO et le community management sont, finalement, des nouveaux métiers. Il était possible, il y a encore cinq ou six ans, vers 2018, de se former en autodidacte et de développer son business ainsi.

Les temps changent, le secteur du digital gagne en popularité : tout le monde veut travailler en full remote, pensant qu’il s’agit-là d'une solution pour travailler pépouze depuis votre canapé. Erreur.

Véhiculer une image professionnelle pour faire la différence et se démarquer

Si vous demandez un salaire horaire équivalent au SMIC, vous pourrez effectivement proposer une prestation bas de gamme, sans rendez-vous caméra ni trop de contraintes. Mais si vous voulez gagner en crédibilité, toucher des portefeuilles plus conséquents ET rester en télétravail, vous n’avez pas le choix que de vous montrer sous votre angle le plus professionnel. Le rendez-vous visio, c’est 15h, pas 15h03 ou pire 15h10.

Se former constamment pour rester compétitif et suivre l’évolution du web

Des contenus comme les miens (sur ce blog), vous permettent de vous former efficacement au fonctionnement des réseaux sociaux et au marketing digital. Cela ne suffit pas. Vous devez forcément passer par des formations marketing digital.

Si vous suivez un cursus universitaire, c’est la licence info-com qui vous ouvrira le plus de portes, suivi d’un master marketing digital. Ainsi, vous ratissez large. Gardez à l’esprit qu’ici aussi, la concurrence fait rage. J’échangeais au début de l’année 2024 avec un recruteur, à la recherche d’alternants… Il me confiait avoir reçu des CV pour la rentrée septembre 2023… En avril 2022 !

Tenir compte des évolutions légales

Depuis, les aides allouées aux entreprises pour embaucher des alternants ont été supprimées. Le Sénat a argumenté qu’il s’agissait là d’une mesure d’urgence, provisoire et coûteuse. Cette suppression démarre en juillet 2024… Vraisemblablement, la situation a peu de chances de s’arranger.

Je pense, à titre très personnel, que ces aides à l’alternance coûtent toujours moins cher à la société, les allocations chômage et les minimas sociaux d’une jeunesse à qui on ne laisse, décidément, aucune chance… Les patrons sont frileux. Ils préfèrent embaucher une personne plus sûre, plus expérimentée. Cette alternance permettrait, dans 75% des cas, de signer un CDI. C’était un peu une période d’essai, l’antichambre d’une collaboration longue durée…

Dernière solution : les organismes de formation privés, comme Green Opinion. Ils sont particulièrement intéressants si vous êtes en reconversion professionnelle et, à ce titre, bénéficiez d’un solde CPF.

Attention : la loi CPF évolue. Le Sénat et le gouvernement ont longuement échangé, discuté, reporté…
Dès le premier mai 2024, les apprenants doivent payer une somme forfaitaire de 100€, pour chaque formation financée par le CPF, vous devez payer 100€.

Estimez-vous heureux… Ils ont, un moment, évoqué l’idée de vous faire financer la formation à hauteur de 10%. Flippant quand on connaît les prix d’une formation SEO standard…

Respirez, ils ont abandonné l’idée !