Choisir sa mutuelle pour une cure de désintoxication

 
  • Seul un contrat mutuelle aux garanties élargies permet une meilleure prise en charge des remboursements de votre cure de désintoxication réalisée dans un établissement privé. Dans ce cas, les frais peuvent être très élevés. 
  • Une mutuelle reste nécessaire pour le remboursement des soins et prestations annexes de la cure et les autres soins de santé si vous réalisez une cure de désintoxication dans un centre financé par l’État ou à l'hôpital. Le reste à charge peut être très réduit ou égal à zéro, en fonction de votre type de garantie.

Dans les deux situations, la mutuelle renforce le remboursement de l’Assurance Maladie, avec la prise en charge du ticket modérateur de l’ensemble des autres frais de santé.

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1). Les meilleures garanties cures désintoxication

Les frais de santé en général et surtout les frais engagés pour une cure de désintoxication ne doivent pas être un frein à votre démarche de guérison et celle de votre famille le cas échéant. La mutuelle est donc un allié, pour : 

  • Le forfait hospitalier avec un remboursement forfaitaire par jour d’hospitalisation. Une bonne garantie hospitalisation avec forfait hospitalier aux frais réels notamment est un véritalble atout. 
  • Les dépassements d'honoraires facturés par certains médecins spécialistes et professionnels de santé.
  • Les frais dits de confort (forfait presse/wifi/chambre particulière…).
  • Le soutien aux frais de transports : en fonction de l’éloignement du centre privé ou public choisi pour effectuer la cure, les frais peuvent être lourds. Dans certains cas, l’AM peut intervenir. La mutuelle également.

Mais aussi : 

  • Le tiers-payant : votre mutuelle avec tiers-payant vous permet de ne pas avancer d’argent pour l’achat des médicaments et actes médicaux de tous vos soins aux tarifs convneitonnés par l'Assurance Maladie.
  • Les analyses biologiques, les actes d’imagerie qui pourraient être nécessaires pour un bilan médical complet à votre arrivée dans un centre de cure privé. 
  • Le soutien psychologique ou psychiatrique est important au cours de sevrage aux addictions, les mutuelles offrent l’opportunité de soutien par des psychologues au-delà des 12 séances prises en charge par l'Assurance Maladie du dispositif "Mon soutien Psy", prescrites par votre médecin généraliste. Elles pourraient être utiles si elles sont prescrites par un médecin lors d’une cure dans un centre privé pour alcooliques ou toxicomanes ou autres addictions.
  • Les consultations d’un nutritionniste ou coach de vie : retrouver ou poursuivre les efforts réalisés pendant la cure pour multiplier les chances de sevrage complet et définitif. Certaines mutuelles peuvent prendre en charge un certain nombre de consultations parfois associées dans un forfait médecines douces.
  • Les forfaits de médecines douces : elles peuvent dans certains cas soulager et compléter les effets secondaires des traitements de sevrage.

Attention

Soucscrire à des garanties renforcées pour une meilleure prise en charge des frais annexes en cure de désintoxication en établissements publics est intéressant. Ces garanties sont indispensables si vous choisissez un sevrage et un suivi dans une clinique privée.

Le forfait hospitalier existe pour tous, sauf situations particulières (notamment les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire et femmes enceintes) : 20 € restent à charge de l’assuré, qui peuvent être remboursés par votre mutuelle.

Bon à savoir

En cas de frais supplémentaires pour prestations dites de confort. Votre mutuelle peut intervenir.

 

2). Cures désintox privées : mutuelle indispensable 

Cliniques privées et remboursements

Une cure de désintoxication suivie en établissement privé, appelé aussi centre de réhabilitation, n’est pas prise en charge par la Sécurité Sociale. Elle peut coûter environ 500 €/jour, mais peut être beaucoup plus chère en fonction de la durée, des soins et des prestations proposés. Certains établissements sont considérés comme luxueux, même si la plupart offrent des programmes des soins élargies aux séance de sport, aux groupes de parole, à la relaxation, aux entretiens individuels, au débat... D'autres offrent des soins de balnéothérapie, de restauration supérieure, etc.

Le coût total d’une cure de désintoxication peut donc atteindre plusieurs milliers d’euros. Sachant que la prise en charge par l’Assurance Maladie est très faible, la garantie mutuelle devra être forte. Les consultations médicales durant le séjour dans l’établissement pourraient s’avérer lourdes à porter. Votre mutuelle peut intervenir sur le remboursement de ces consultations, possibles avec dépassements d’honoraires.

Les forfaits proposés apparaissent dans votre contrat sous les termes par exemple :

  • Forfait “alcoologie”.
  • Forfait "addictologie”.
  • Forfait "sevrage", "sevrage tabac".
  • Forfait "soins dépendances". 

En général, ces forfaits proposés par les mutuelles ne prennent pas l’ensemble des soins et de l’hébergement en centres privés, mais allègent les frais de la période de sevrage et de désintoxication. Seuls les contrats haut de gamme remboursent les frais en établissements privés parfois luxueux.

Bon à savoir

Toutefois, il existe des cliniques privés qui appliquent les tarifs conventionnés pour les consultations et certains soins. Une participation est alors possible de la part de l’Assurance Maladie sur la base des tarifs conventionnés  (consultations des médecins spécialistes et équipes paramédicales (infirmiers, analyses biologiques, etc). Votre mutuelle complète le ticket modérateur.

Exemple de remboursement lors d'un séjour de 12 jours dans une clinique privée conventionnée, pour un sevrage à l'alcool. Forfait hospitalisation avec chambre individuelle 40 €/jours pour 30 jours/an et un forfait "addictologie de 60 €/an.

 

Soins et prestations de la clinique privée
Prise en charge et Reste à charge (RAC) après remboursement de la mutuelle suivant les garanties et forfaits proposés ci-dessous
Bilan médical sur tarifs conventionnés (imagerie, médecins spécialistes psychiatre addictologue, analyses de sang...) Prise en charge Assurance Maladie + mutuelle = 0 € RAC
Forfait journalier hospitalier 67 €/j avec chambre particulière
 

Forfait Mutuelle : 40 €/j (30 j/an)

RAC = 67- 40 = 27) ⇒ 27 € x 12 j = 324 € RAC

Forfait soins et prestations non conventionnés

 Tarif de la clinique : 135 € pour les 12 jours

Mutuelle forfait addictologie annuel de 60 €/an

135 - 60 = 75 € RAC

TOTAL DE RESTE A CHARGE 0 + 324 + 75 += 399 € RAC

Dans cet exemple :

  • Avec une mutuelle au forfait hospitalier journalier aux frais réels dans les établissements spécialisés permettrait une prise en charge supplémentaire de 324 €. Le reste à charge serait de 75 € pour le patient.
  • Sans mutuelle, le patient aurait à payer : les 20 % restant sur l'hospitalisation et un pourcentage sur les consultations, plus la chambre particulière et les autres soins.

Bon à savoir

Si vos ressources sont faibles et correspondent au plafond prévu par l'Assurance Maladie, vous pourriez bénéficier de la Complémentaire Santé Solidaire ou demander une prise en charge au titre de l'action soidaire et sociale. La demande est à réaliser auprès de votre caisse primaire d'assurance maladie, une assistante sociale peut vous y aider.

Vérifiez votre garantie “dépendances” sur votre contrat de mutuelle, les éventuelles carences, les plafonds de remboursement, les types de soins et la durée de la cure pris en charge, leur éventuelle fréquence. 

3). Sevrage et cures en établissements publics

Les frais médicaux liés aux cures de désintoxication dans les structures publiques comme les CSAPA sont intégralement remboursés par l’Assurance Maladie, sauf quelques frais annexes qui pourraient être pris en charge par votre mutuelle avec garanties adaptées.

Les séjours pour sevrages et et les cures de désintoxication aux addictions réalisés à l'hôpital peuvent être remboursés à hauteur de 80 % par l’Assurance Maladie. Les 20 % restants et les autres charges éventuelles sont prises en charge par votre mutuelle :

  • Avec des garanties spécifiques ou des forfaits “addictions” “sevrage”, ”soins en alcoologie”...
  • Avec les garanties nécessaires sur les frais médicaux et autres soins spécialisés avec dépassements d’honoraires possibles et forfait hospitalier. 

Dans tous les cas, il est nécessaire de vérifier les conditions de remboursement auprès de votre mutuelle.

Attention

Avant la cure : Demandez des devis de votre séjour et transmettez-les à votre mutuelle. Vous aurez dainsi toutes les données nécessaires pour faire votre choix, sans surprise.

N’oubliez aucun justificatif, et en premier lieu, votre carte vitale et votre attestation mutuelle lors de votre admission dans l'établissement de votre choix.

Il est également recommandé de suivre l’ensemble des préconisations de votre contrat mutuelle pour le remboursement : conserver l’ensemble des documents nécessaires. Les cliniques privées spécialisées font souvent le lien avec votre mutuelle directement pour les restes à charge pris en considération par votre contrat.

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4). Le sevrage tabagique

Le tabac, ce sont environ 45 000 décès par an en France. Environ 30 % des adultes fument. Plusieurs cancers sont imputés au tabac et dans ce cas, souscrire une mutuelle pour les personnes atteintes de cancer est à réfléchir. 

L'usage du tabac et autres substances toxiques peuvent engendrer d'autres maladies aux très graves complications, notamment s'il est associé à certaines maladies, comme le diabète par exemple. Votre mutuelle pour diabétique peut également vous aider à la prise en charge de vos soins de santé y compris le sevrage tabagique. Par ailleurs, le tabac est l’une des causes les plus importantes pour les maladies cardiovasculaires, première cause de décès en France. Notre guide sur le meilleur choix de mutuelles en cas de maladies cardiovasculaires peuvent vous intéresser;.

Substituts nicotiniques

La désintoxication au tabac ou sevrage tabagique peut être réalisée à domicile ou en établissement. Votre médecin traitant peut vous aider dans votre démarche de sevrage au tabac en vous orientant sur la méthode à suivre la plus adaptée.

Les substituts nicotiniques permettent une réussite au sevrage de 50 à 70 %. L’Assurance Maladie rembourse 65 %, les 35 % restants sont remboursés par votre complémentaire santé, sans avance de frais. Votre mutuelle peut proposer  :

  •  Un forfait “tabacologie” qui peut être spécifique pour l’achat de substituts (patchs, comprimés, gommes à mâcher, inhalateurs...).
  • Une formule “prévention/accompagnement” qui inclut les substituts nicotiniques. 

Bon à savoir

Depuis 2019, il n’y a plus de plafonnement à 150 €/an sur les substituts nicotiniques. Ils sont remboursés par l’Assurance Maladie et votre mutuelle s’ils sont inscrits sur la liste des produits remboursables aux assurés et s’ils sont prescrits par un médecin.

Cures thermales et maladies dues aux dépendances

En cas de maladie pouvant être provoquée par le tabac, l’alcool ou une autre addiction, il est possible que celle-ci soit prise en charge dans le cadre d’une cure thermale. Certaines affections des muqueuses bucco-linguales ou des voies respiratoires sont, par exemple, inscrites sur la liste des 12 affections prises en charge en cure thermale par l’Assurance Maladie.

Votre mutuelle peut alors compléter la prise en charge des 35 % non remboursés par la Sécurité Sociale sur la base des tarifs conventionnels du forfait thermal. Le forfait de surveillance médicale et les pratiques médicales complémentaires sont remboursés à 70 % du tarif conventionnel.

Des forfaits cures thermales sont souvent disponibles dans les garanties moyennes et fortes des mutuelles pour couvrir davantage sur les frais annexes (transports, dépassements d'honoraires…).

5). Le suivi post-cure

Une cure de désintoxication contre les drogues ou l’alcool peut durer entre 2 et 6 semaines, en fonction : 

  • Du type de dépendance et sévérité de l’addiction.
  • Des tentatives précédentes éventuelles.
  • De l’évolution du sevrage et la réaction aux traitements. 

Après la cure, un suivi personnalisé est en place pour plusieurs semaines à plusieurs mois, voire plusieurs années. Les mutuelles interviennent pour le remboursement des restes à charge

  • Des médicaments pour un mieux-être général : des anxiolytiques, comme les benzodiazépines, des somnifères, des vitamines  B1 et PP pour le suivi après cures de désintoxication aux médicaments.
  • Des séances de psychiatrie ou de psychologie.

Attention

Pour être remboursé par l’Assurance Maladie, il est obligatoire de faire une demande d’accord préalable, auprès de votre organisme de rattachement, pour l'admission au suivi au sein des CSSR. Les établissements d’accueil peuvent vous aider à faire cette demande si nécessaire. Pour tous les autres centres, vous pouvez y accéder à tout moment pour une écoute gratuite, de suite et adaptée.

Les cotisations de mutuelles avec prise en charge élargie pour les soins pendant les cures et post-cures, sont plus chères. Toutefois, l’augmentation de votre cotisation mensuelle pour l’année de votre prise en charge en cure de désintoxication permet des remboursements plus couvrants au-delà de cette augmentation, notamment lors de traitements longs et coûteux au sein d'établissements privés.

6). Réaliser une cure de désintoxication, qui décide ?

La décision de faire une cure de désintoxication à l’alcool, aux médicaments ou aux drogues est un grand pas vers le sevrage. Quand le choix est fait, le patient dépendant doit faire sa demande d’entrée en cure de façon personnelle et consentante. Il faut également opter pour le type de structure ou le sevrage à domicile et trouver un accord sur la date pour démarrer la cure. 

Dans certains cas, l’obligation de se soigner peut intervenir, à la demande :

  • Du tribunal, dans le cas de sanctions avec obligations de soin (alcool ou drogues au volant par exemple) ou pour une personne placée sous tutelle.
  • D'un médecin ou d'une assistante sociale. Ils peuvent signaler un comportement addictif à l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui pourra ordonner une enquête et demander un bilan médical. En cas d’addiction avérée, la personne peut choisir l’établissement de son choix ou faire une cure de désintoxication dans l'établissement choisie par l’ARS.

Attention

Un proche ne peut pas prendre la décision pour la personne dépendante de lui faire commencer une cure. Mais se faire accompagner par un proche peut être d’un recours motivant et aidant. La mutuelle peut jouer un rôle non négligeable pour vous accompagner.

 

7). La prévention contre les addictions

Les cures de désintoxication sont réalisées communément pour le sevrage aux drogues, aux médicaments, ainsi qu’à l’alcool et au tabac. En France, les deux dépendances qui tuent le plus sont le tabac et l’alcool. En dehors des addictions aux substances psychoactives, on trouve les addictions liées au comportement : jeux d’argent, nourriture, smartphones, écrans et cyberdépendance (jeux vidéo, accès au porno et produits illicites). 
Guérir d’une dépendance est un combat long et difficile. Cela nécessite un engagement personnel et le soutien d’une équipe médicale pluridisciplinaire et de ses proches.

Certaines mutuelles déploient des initiatives et des programmes de prévention directement sur les lieux de travail, dans le milieu carcéral ou auprès des jeunes :  

  • Couverture garantie des processus de désintoxication 
  • Sensibilisation 
  • Soutien psychologique dédié
  • Consultations de professionnels de santé
  • Groupes de parole ou soutien individuel
  • Programmes de bien-être et de gestion du stress : recours à des séances de respiration ou activités physiques

La politique nationale pour  "réduction des risques et des dommages" (loi n°2016-41 du 26 janvier 2016, poursuit la politique française de prévention des risques. (RdRD). Des informations sont disponibles sur le site de la Haute Autorité de Santé (HAS). Document de référence : La prévention des addictions et la réduction des risques et des dommages par les centres de soins d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA). Les consultations dans ces centres avec des médecins spécialistes sont gratuites et confidentielles.

91% des entreprises seraient confrontées à l'alcoolisme et 64 % au cannabis.

Des sites comme Drogue info service ou addict-aides peuvent donner des conseils et répondre à certaines de vos questions. Des lignes téléphoniques gratuites pour tous, dépendants et famille pour une écoute attentive, bienveillante et anonyme. 


Le rôle des parents : au moment de l’adolescence, de nouvelles expériences sont au menu. Le dialogue sur les différentes drogues et leurs effets est nécessaire, soit pour informer, soit pour trouver une solution en cas de consommation. Drogue-info-service.fr peut aider vos enfants. Parfois, il est plus facile de parler de ses problèmes d’addiction avec des personnes hors de la famille, des lieux d’écoute sont disponibles, comme les Espaces Santé Jeunes, les missions locales.
Pour les jeunes consommateurs. L'accueil gratuit et confidentiel, des consultations jeunes consommateurs (CJC), permettent aux mineurs et jeunes majeurs, d’avoir une écoute spécifique. Elles se déroulent en CSAPA, les maisons des ados, les points-écoute-jeunes (PEJ).  

Les parents, dès le plus jeune âge jouent un rôle prépondérant pour prévenir les risques d'addiction, notamment pour les risques de plus en plus répendus aux écrans, aux réseaux sociaux, aux jeux vidéo, à la nourriture... 

Pour être remboursé au mieux pour une cure de désintoxication, il est conseillé de vérifier, au préalable, auprès de sa mutuelle les conditions de prises en charge. Si les garanties sont insatisfaisantes, vous pouvez en changer facilement, dès lors que le contrat actuel a plus d’un an. Vérifiez sur notre comparateur de mutuelles, aux avis relus humainement et modérés.

 

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8). FAQ 

Pourquoi est-ce intéressant d’avoir une mutuelle pour une cure de désintoxication ?

La mutuelle va prendre en charge le reste à charge toujours possible, même dans le cas d’un sevrage ou d’une cure dans un établissement public. C’est encore plus vrai pour les cures de désintoxication ou période de sevrage dans des structures conventionnées (centres ou cliniques spécialisées contre les addictions) où les prises en charges par l’AM sont moindres. Les mutuelles peuvent proposer dans des forfaits “addictologie”, “sevrage tabac”,  "médecines douces”, forfait hospitalisation élargie, dépassements d'honoraires, aides aux frais de transports, etc.

Quels sont les effets secondaires du sevrage ?

La période de sevrage est déstabilisante pour la personne toxicomane. C’est souvent un moment de grand stress. Le corps doit se déshabituer du produit toxique et le cerveau doit se “rééquilibrer” sans le produit stupéfiant ou “l’objet” ayant entraîné une addiction. Les périodes de manque sont très difficiles à supporter et les réactions peuvent être extrêmes (nausées, tremblements, insomnies, peurs et anxiété…). Le dépendant peut se mettre en danger ainsi que son entourage. C’est pourquoi, en fonction de la sévérité de la dépendance, il est préférable de suivre une cure de désintoxication en centre spécialisé. En établissement public ou privé, votre mutuelle peut vous aider à supporter les frais induits.

 

La dépendance aux appareils numériques, existe-t-elle ?

Oui, cette addiction, notamment celle aux smartphones, est de plus en plus prise au sérieux. Dans certains cas, elle nécessitera, au-delà de séances chez un psychologue, une prise en charge plus large, comme une cure de désintoxication. Les addictions aux jeux vidéo et aux réseaux sociaux notamment, sont en constant développement. Des mesures de prévention et d’accompagnement pour les addictions numériques existent. N’hésitez pas à vous faire aider si vous êtes concernés.

 

Est-il possible de faire une cure de désintoxication à domicile ?

En fonction du type et de l’ampleur de la dépendance, le sevrage peut être réalisé à la maison, notamment l’arrêt du tabac. Certains cas de toxicologie peuvent être pris en charge en hôpital de jour. Consultez votre médecin traitant ou un médecin spécialiste comme un addictologue pour considérer le type de cures de désintoxication la plus adaptée pour vous. Plusieurs types de centres d’aide peuvent vous accompagner et vous informer de façon gratuite et confidentielle dans votre parcours de sevrage et de lutte contre les addictions.

La cure de désintoxication est-elle suffisante pour un sevrage complet ?

C’est une étape importante du sevrage à l’addiction, elle permet d’être éloigné des substances ou objets de l’addiction ou des addications. Mais elle n’est pas la clé définitive à l’arrêt complet de la consommation du produit toxique. La cure débute après un bilan complet tant au niveau médical, que social et psychologique. Le dépendant doit être pris dans sa globalité et aidé par une équipe multi-disciplinaire et son entourage. Le suivi post-cure est très important, l’éloignement au produit “interdit” créé en structure n’existe plus. Les Centres de Soin de Suite et de Réadaptation (CSSR) permettent un accompagnement de plusieurs mois pour les personnes les plus fragiles. Les rechutes sont fréquentes en cas d’isolement et d’arrêt du suivi après la cure. La période post-cure est donc primordiale pour le maintien de l’abstinence. Votre mutuelle peut vous aider à maintenir une prise en charge élargie pour les médicaments, les séances de psychiatres et psychologues et autres actes médicaux.

 

Qui appeler pour se renseigner, pour être écouter et orienter en cas d'addiction ?

 

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de 8 h à 20 h

7 jours/7

de 8 h à 2 h 

7 jours/7

de 8 h à 2 h

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de 8 h à 2 h

7 jours/7

de 8 h à 2 h

7 jours/7

de 9 h à 23 h

Gratuit Gratuit et anonyme.

Gratuit et anonyme tél. fixe.

Prix comm tél portable 01 70 23 13 13

Gratuit et anonyme tél. fixe. Anonyme et non surtaxé

Anonyme et gratuit ou au 01 44 93 30 74

 

 

 

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